L’éducation en équitation, comme dans la vie sociale, a beaucoup évolué. Autrefois, parents et cavaliers enseignaient le respect, la discipline et le travail acharné. Les règles strictes de dressage et d’éthique équestre étaient respectées.
Avec le temps, une approche plus permissive a émergé. Parents et instructeurs sont devenus moins contraignants, parfois au détriment des valeurs établies. En équitation, le relâchement des règles a conduit à des pratiques préjudiciables pour les chevaux et la sécurité des cavaliers. De même, dans la société, la perte de repères parentaux a entraîné un manque de respect et une augmentation des comportements agressifs parmi les jeunes.
Aujourd’hui, les cavaliers sont souvent sanctionnés pour des pratiques autrefois courantes, comme serrer trop une muserolle ou encapuchonner son cheval. Plutôt que de punir, il serait plus efficace de continuer à enseigner les bonnes pratiques équestres, prévenant ainsi les blessures et respectant les traditions tout en évoluant vers des méthodes plus éthiques.
De même, l’éducation sociale a vu une transition de la fermeté au laxisme. Les parents et le système scolaire d’aujourd’hui, moins stricts, ont parfois abandonné l’enseignement des valeurs et du respect, contribuant à une perte de repères fondamentaux. Les conséquences sont visibles : sanctions et mesures disciplinaires sont devenues fréquentes.
Il est crucial donc de reconnaître que la responsabilité incombe aussi aux éducateurs.
Et vous, êtes-vous vraiment respectueux et discipliné ? Il est peut-être temps de réajuster nos pratiques, en équilibrant autorité et permissivité, pour préserver l’intégrité de l’éducation en équitation et en société.
Sportivement vôtre, Éric